Peu utilisé cette saison par Galatasaray, Dany Nounkeu (27 ans) va terminer la saison au Kardemir Karabükspor. Le défenseur international camerounais a été prêté pour six mois à l'actuel 8eme de Süper Lig turque. L'ancien Toulousain tentera d'y regagner du temps de jeu en vue du Mondial 2014.
Yaounde, 25 juin 2013
A tous les journalistes sportifs
de la presse nationale et internationale
Objet : note d’information.
Chers confrères,
Teampress.blog4ever.com est d’une autre adresse électronique par laquelle toutes les informations utiles et nécessaires sur et autour des lions indomptables du Cameroun seront disponibles en temps réel et surtout de sources sûres.
Toutes les nouvelles sur la dernière situation de l’équipe, sur l’évolution de chacun des joueurs et le travail des encadreurs, les actions et réactions des différentes autorités, les échos dans les medias nationaux et internationaux, les avis des spécialistes, les opinions des divers publics avec, en prime, toutes les illustrations en termes d’images, de calendriers précis et autres tableaux récapitulatifs.
Tous les communiqués, notes d’information, rapports et comptes rendus en plus des informations pratiques sur la moindre manifestation comme sur tous les événements officiels voire privés impliquant les Lions Indomptables, il y aura aussi des échanges interactifs avec d’importants acteurs de la scène sportive camerounaise, africaine et mondiale.
Teampress.blog4ever.com est donc la référence à exploiter et à partager.
Confraternellement.
Team Press Officer
Raphael Nkoa
Brésil 2014
Lions s’en faut !
Du doute à l’espoir. En 90 minutes, tout a changé. Certains craignaient que le Borussia park se transforme en cimetière de nos illusions. Las. La belle arène de Mönchengladbach a vu les Lions Indomptables, tels des gladiateurs gonflés à bloc, tenir tête à la Nationalmannschaft. 2-2. Ce match nul imposé à l’Allemagne, troisième équipe au classement FIFA, donne de réelles raisons de croire à un bel été brésilien. Si on jouait à un petit jeu des raisons pour y croire, on en alignerait au moins quatre, sans avancer masquer :
1-Le potentiel de l’équipe : Subtil mélange de cadors et de jeunes pousses aux dents longues, de professionnels et d’amateurs, le groupe des 23 sélectionnés pour le Brésil est de l’avis de tous les experts un bon millésime capable du meilleur. Mieux, plus de la moitié de cet effectif était de l’expédition Sud-africaine, en 2010. Ils y ont vécu l’enfer. Zéro point en trois matchs. Quatre ans plus tard, ils rêvent de rédemption.
2-Les challenges personnels : Si les 23 élus du coach Volker Finke ont pour dénominateur commun l’amour du drapeau et l’envie de replonger le peuple camerounais dans l’ivresse de la victoire. Nul ne peut gommer d’un trait la volonté des uns et des autres de se montrer sous leur meilleur jour, en mondovision, sur le théâtre du plus grand spectacle sportif planétaire. Entre ceux qui souhaitent donner un nouvel élan à leur carrière, ceux qui ne cracheraient pas sur une dernière pige voire un ultime pont d’or, ceux qui pointent à la case grands espoirs avides de changer de dimension et les amateurs qui rêvent, en trottinant le matin, de leur premier contrat professionnel, Cette Coupe du Monde constitue une vitrine de rêve.
3-L’état d’esprit retrouvé : On avait quitté Les lions résignés, face au Portugal, on les a retrouvés, transfigurés, contre l’Allemagne. Portés par ce Lion’s fighting spirit inscrit dans l’ADN des joueurs de génération en génération. C’est ce je ne sais-quoi de foi qui soulève les montages qui neutralisa l’Italie en 1982, terrassa l’Argentine en 1990, balaya le Brésil aux Jeux Olympiques de Sidney 2000, entre autres performances éclatantes, donnant alors toute la pertinence à la marque de fabrique de toute une Nation : impossible n’est pas camerounais.
4-L’appui des pouvoirs publics : Le Chef de l’Etat, premier sportif camerounais, a été le premier a donné le ton, lors du message à la Nation, le 31 décembre 2013. « Faites nous vibrer encore », a clamé le président Paul Biya, en direction du capitaine Samuel Eto’o et ses camarades. Et le Chef de l’Etat, relayé par le premier Ministre et le Ministre des Sports et de l’Education Physique, a veillé à ce que rien ne manque à une génération qu’on souhaite voir suivre les pas de ses illustres aînés. Rien n’aura manqué : ni les primes de participation, ni les conditions optimales de préparation, ni les avions affrétés en vols spéciaux, ni l’amour d’un peuple de supporters trop longtemps sevrés de victoire. Décidemment, on a plus d’une raison d’y croire….
AIMEE ROBERT BIHINA
Ah, les Lions Indomptables !
Nous y voilà.
Pour la septième fois depuis 1982, ceux qui aiment les Lions Indomptables – j’en suis et je le revendique – sont partagé s entre inquiétude et espoir. Mon adhésion pleine et totale à cette équipe remonte à 1981 et aux matches du dernier tour éliminatoire contre le Maroc. J’avais été envoyé à Kenitra et à Yaoundé pour assurer le reportage en direct pour RFI. C’est à ce moment-là que j’ai eu un coup de foudre pour les Lions et que, pourquoi le cacher, je n’ai cessé de considérer cette équipe comme « mon » équipe nationale. Davantage que l’équipe de France. On ne consacre pas tout ou partie de sa carrière professionnelle au football africain sans y trouver un point d’ancrage.
J’ai commenté en direct tous les matches des Lions Indomptables en Coupe du monde en 1982, 1990, 1994 et 1998. En 2002, j’ai vu tous ses matches à la télé et en 2010, sur place j’ai suivi un match du Cameroun dans les tribunes et les deux autres devant le poste. Si je compte bien, cela fait vingt matches. J’ai partagé la joie des supporters camerounais parfois ; j’ai souffert avec eux plus souvent.
J’ai eu le privilège de les accompagner en 1982 et 1990. Et ce n’est pas une banale formule de dire que je les ai accompagnés. J’ai toujours eu le sentiment d’avoir été pleinement accepté par l’encadrement et les joueurs. Les portes de la délégation m’ont toujours été grandes ouvertes. Les joueurs que je ne connaissais pas sont devenus mes amis. Les liens se sont renforcés avec ceux que je côtoyais en France. Il y a quelques jours, j’étais dans la rue à paris, près des Champs Elysées. J’entends quelqu’un crier « Gérard, Gérard ». Je me retourne. Qui était-ce ? Roger Milla. Un bonheur partagé.
Je me souviens
Je me souviens de 1982. J’avais installé mon camp de base à Vigo, théâtre du dernier match de poule contre l’Italie. Les deux fois précédentes j’avais effectué en voiture le trajet entre Vigo et la Coruna. Je fus partagé entre la joie d’un double nul avec le Pérou, révélation de l’édition précédente en Argentine, et la Pologne, troisième en 1974 et qui prendra encore la troisième place en Espagne, des pointures comme on le voit, et la déception d’être le témoin de la carence offensive des Milla, Tokoto, Bahoken et Nguea. Hors du terrain, j’avais été frappé par l’ambiance qui régnait dans l’hôtel qui servait de lieu d’hébergement à l’équipe. Hôtel, pas vraiment. Pension de famille plutôt tant l’équipe avait fait la conquête du personnel par sa gentillesse et sa bonne humeur. La Coupe du monde depuis longtemps a perdu toute sa convivialité. Tout y est enrégimenté, encadré, l’accès aux joueurs et entraîneurs strictement contrôlé. Vint le dernier match. Une victoire au stade Balaidos par un seul petit but aurait ouvert la porte des quarts de finale. La suite, vous la connaissez comme moi. Un nul, le troisième en trois matches. Ouverture du score à la 60e minute par Graziani, égalisation une minute plus tard par M’Bida Arantes. Hélas le marquoir ne bougera plus et les Lions Indomptables quitteront le terrain satisfaits d’être demeurés invaincus. Avant le match en voyant débarqués l’équipe de son car, Milla en tête, tambour-major d’une chorale qui inspirait grande confiance, j’y croyais. Certains reprochèrent à Jean Vincent d’avoir joué la prudence quand il aurait fallu attaquer. Une rumeur avait couru dans certains journaux avant la rencontre décisive. Les Camerounais auraient vendu le match. Et j’ai gardé en mémoire, la question d’un journaliste français à la conférence de presse d’après-match : « Combien les Italiens vous ont-ils payé pour les laisser passer ? ». Malaise général. Je connais ce journaliste mais par charité, je ne citerai pas son nom. Mais j’ai toujours pensé qu’il avait failli à sa mission de journaliste. Aujourd’hui il trouverait aisément sa place dans la presse à sensation.
L’Italie sera championne du monde et la performance du Cameroun sera un peu éclipsé par l’Algérie et sa formidable victoire, tant elle était inattendue, imprévisible contre l’Allemagne qui, par parenthèse, n’a jamais été très à l’aise contre les équipes d’Afrique du Nord. Et puis il y eut le scandale du match Allemagne – Autriche qui priva les Algériens de la qualification.
L’année 1982 marqua le point de départ de l’irrésistible ascension des Lions, vainqueurs de la CAN en 1984 à Abidjan, finalistes en 1986 au Caire, battus seulement aux tirs au but (4-5) par l’Egypte, puis une nouvelle couronne en 1988 à Casablanca devant, comme en 1984, le Nigeria.
Mon plus grand souvenir journalistique
Plus que tout, je me souviens de 1990. Et de cette sensationnelle victoire lors du match d’ouverture au stade Giuseppe Meazza, plus connu sous son ancienne appellation San Siro, théâtre alors des exploits de l’Inter de Milan. François Omam Biyik s’envole plus haut que tout le monde dans la surface du champion du monde argentin. Le ballon glisse sous le gardien Pumpido. On joue la 65e minute. Le score en restera là. Mais, car il y a un monumental mais. L’arbitre, un de mes compatriotes, Michel Vautrot, avait eu le sang tout rouge. Carton et expulsion à la 62e minute d’André Kana Biyik. Et encore carton, son deuxième du match, et expulsion à la 89e minute de Benjamin Massing. Ils n’étaient plus que neuf vaillants Camerounais sur le terrain à l’heure de le quitter.
A la sortie du stade je croise Claude Le Roy, le « Sénégalais ». On se donne l’accolade, une discrète larme à l’œil. Quand je pense que la veille j’étais à l’hôtel des joueurs dans la banlieue de Milan pour l’annonce de l’équipe par Valéri Nepomniachi et que le Turkmène se déclara dans l’impossibilité de communiquer la composition de l’équipe. Il y avait un peu de rumba dans l’air. Faute de noms, les confrères italiens étaient venus vers moi pour me demander d leur dire qi jouerait. Je ne le savais pas plus qu’eux mais je leur confiais les noms qui me semblaient évidents. Je ne m’étais trompé que sur celui de Louis-Paul M’Fédé. Je ne croyais pas qu’il serait sur le terrain. Et puis sur le nom du gardien. J’avais donné Bell. Ce fut N’Kono. Ce n’est que quelques temps plus tard que Tommy me raconta ce qui s’était passé. Son refus d’abord puis la consultation de son épouse Ginette, par téléphone, afin d’obtenir son avis. Nouveau refus. Et puis l’ordre vint auquel il ne put se dérober. Quarante-huit heures plus tard alors que j’avais rejoint Bari, lieu des deux rencontres à venir, mon vieux complice Abel Mbengue me montre la lettre d’exclusion du groupe de Joseph Antoine Bell.
Une deuxième victoire contre la Roumanie avec le doublé du « retraité » Milla (il avait organisé un premier jubilé en 1988 et à la CAN en Algérie, quelques mois auparavant, il était dans les tribunes oü il commentait les matches pour une radio néerlandaise). La qualification pour les huitièmes de finale était dans la poche. La lourde défaite contre la Russie (0-4) insinua le doute dans tous les esprits. Le coup d’éclat serait de courte durée. Au prochain tour les Lions Indomptables passeraient à la casserole. L’attente fut longue, la victoire merveilleuse avec ce nouveau doublé de « Monsieur Roger » pendant les prolongations et cette merveille de but face au fantasque Higuita qui était parti s’aventurer loin de sa cage. Un simple dribble et Albert Roger Miller (c’est comme cela qu’on l’appelait à la télé française !) entra définitivement dans la légende du football mondial. Je fis bien évidemment le déplacement de Naples oü je logeais dans le même hôtel que « mon » équipe. A ce sujet, une petite anecdote. J’avais dit au Ministre des Sports, Joseph Fofé, que je connaissais depuis l’époque oü il était Président de l’ABU, l’association de la boxe professionnelle africaine, qu’il n’était pas bon pour le Ministre de loger avec toute l’équipe, que cela leur mettait une pression supplémentaire. Je ne sais pas si j’avais été entendu mais le fait est qu’il fut hébergé dans un autre hôtel. La Coupe du monde s’arrêta contre l’Angleterre à San Paolo. Le scénario vous le connaissez comme moi. Ouverture du score par Platt (25e), égalisation sur penalty d’Emmanuel Kundé (62e). Avantage Cameroun sur un but d’Eugène Ekéké (65e). Il restait huit minutes lorsque l’Angleterre égalisa par Lineker (82e). C’est le même joueur qui porta l’estocade au cours des prolongations.
A une poignée de minutes près le Cameroun avait raté les demi-finales. Milla entré au début de la deuxième mi-temps ne réussit pas à refaire le coup d’Higuita contre Peter Shilton considéré à l’époque comme l’un des meilleurs gardiens du monde.
Après le match ou dans l’avion, le Combi de la Camair, qui nous ramenait de Brundisi à Douala, je demandais à Ekéké que je connaissais bien, lui l’ancien joueur corpo de l’équipe Viniprix, une chaîne d’alimentation commerciale, quelles consignes lui avaient été données lorsqu’il avait pris la place de M’Fédé, trois minutes avant de marquer son but, je l’entendis avec stupéfaction me répondre, « le banc m’a dit, Joue ». C’est simple le football, non !
Et puis il y eut ce retour au « pays » que je n’oublierai jamais. Cette réception officielle à la descente de l’avion. Le défilé dans les rues de Douala. Puis l’arrivée à Youndé oü les autorités avaient fait les choses en grand. On a bien dû rouler quatre heures durent dans les rues et les faubourgs de la capitale, les joueurs dans des jeeps et moi les suivant dans un des véhicules de la CRTV. Ce fut un incroyable cordon s’ouvrant puis se refermant devant et derrière chaque véhicule. Je n’avais jamais connu pareille ferveur. Mais, en toute modestie j’avais autant marqué par ces panneaux « Place Roger Milla » (j’avais dit qu’on devrait au Cameroun lui consacrer au moins une place dans chaque ville) et celui me concernant directement « Vive Gérard l’Africain ». Je n’avais hélas pas d’appareil de photo avec moi. Mais je n’ai jamais oublié.
La campagne et le retour restent à ce jour mon plus beau souvenir de journaliste sportif et j’ai quand même pas mal vécu.
Pourquoi parler de la suite
Depuis vingt-quatre ans, nous sommes allés de désillusions en désillusions. Une seule victoire en 2002 contre l’Arabie Saoudite (1-0), quatre nuls et sept défaites dont trois en 2010 et une, la plus humiliante, en 1994 contre la Russie (1-6). Plus jamais ça s’était-on dit après 1994 mais le jamais s’est éternisé. Je n’ai conservé que deux images de 1998. La première, celle du ministre des sports à la veille du premier match contre l’Autriche me montrant fièrement les chèques des primes dues aux joueurs. « Nous allons leur régler les primes », m’apostropha dit-il, et puis la deuxième, à Montpellier quelques jours plus tard à la veille du match avec l’Italie. Celle d’un dîner avec Marc-Vivien et marie Thérèse Foé. Je le revois, blessé, avec ses cannes pour l’aider à marcher. Il ne fut pas à sa place, sur le terrain, pendant cette Coupe du monde, et il fit cruellement défaut comme joueur et, pour moi, comme homme. Cinq années plus tard, une tragédie l’emporta. Humainement, il n’a jamais été remplacé et c’est bien dommage.
Aujourd’hui on repart à l’assaut du Brésil, de la Croatie et du Mexique. Je n’ai qu’une consigne à donner aux joueurs : parlez à vos anciens de 1982 et 1990. Demandez-leur comment ils ont fait. Le foot, la Coupe du monde, se jouent autant dans la tête que dans les jambes. Des clans, l’équipe du Cameroun en a connu et en connaît toujours. Mais au temps de leur gloire les Lions appliquaient à la lettre la maxime des mousquetaires du romancier Alexandre Dumas, « Tous pour un, un pour tous » !
Alors je sais, les Camerounais jouent le meilleur quand on attend le pire et livrent le pire quand on leur prédit le meilleur. Cette fois, de grâce, redonnez un peu de consistance à l’adjectif Indomptable devenu depuis longtemps complètement galvaudé. Les plus jeunes de vos supporters n’étaient pas nés en 1990. Ils en ont marre d’entendre toujours parler du passé…
Gérard Dreyfus
Lions en « terre sainte »
Aujourd’hui, il n’est pas un pays en Afrique qui affiche la même régularité au plus haut niveau mondial que le Cameroun. Ses Lions indomptables, fierté nationale, s’apprêtent à disputer une septième phase finale de Coupe du monde, après celles de 1982, 1990, 1994, 1998, 2002 et 2010. Un authentique exploit qui appelle un certain nombre de remarques. En premier lieu le fait qu’on ne retiendra que deux passages : Espagne 1982 parce qu’il permit d’identifier une génération dorée, sortie invaincue du tournoi mais éliminée dès sa première Coupe du monde ; Italie 1990, où la formation conduite par Roger Milla devint la première sur le continent à atteindre les quarts de finale de l’épreuve. 24 ans plus tard, ce souvenir demeure sans équivalent, hélàs.
A y regarder de plus près, la campagne qualificative pour 2014 aura été longue et parsemée d’obstacles. Les Lions n’ont jamais écrasé l’adversité, et s’ils ont terminé en tête d’un groupe compliqué, avec la RDC, la Libye et le Togo, ils ont avant tout su faire les points à domicile. Une condition sine qua non pour espérer disputer le 3E tour, celui des barrages. Trois victoires donc, dans la cuvette de Mfandena. Un nul en RDC, une défaite en Tunisie (terrain neutre) contre une Libye accrocheuse et devenue, depuis, vainqueur du CHAN. Enfin, une victoire sur tapis vert contre le Togo qui avait pourtant bien assommé les Lions à Lomé. Un viatique suffisant cependant pour affronter la Tunisie à l’automne 2013 en barrage.
L’arrivée, à l’été 2013, de Volker Finke, qui prit le relais d’un Jean-Paul Akono affaibli par la maladie, a permis de rebattre les cartes. Et de redonner un dernier coup de boost au groupe. Ballottés en Tunisie lors du barrage aller – défaite évitée grâce à un extraordinaire Itandje dans le but – les Lions Indomptables se sont ressaisis au retour, pour réussir leur match le plus abouti : 4-1. L’union sacrée décrétée a permis d’offrir à l’élite des Lions indomptables un voyage en terre « sainte », au Brésil, terre sacrée de football s’il en est.
Que peut-on espérer de cette 7e participation ? Pas sûr que les Lions le sachent eux-mêmes. En revanche, et après des apparitions mitigées, le grand public attendra d’eux qu’ils redorent le blason de l’équipe nationale. C’est que, depuis les exploits de 1990, le Sénégal et le Ghana les ont rejoints en tant que quarts de finaliste africains. A force de ressasser les belles histoires de l’inoubliable campagne italienne, les héros d’hier ont fini par s’endormir sur leurs lauriers. L’équipe de 2014 n’est pas, de toute évidence, celle qui fait le plus rêver, quand on la compare à ses illustres devancières. Mais elle recèle quelques grands talents : Chedjou, Song, et bien sûr son capitaine de route Eto’o. Elle débarque au Brésil sans être attendue, finalement. Même pas dans la peau d’un outsider. Aux joueurs de s’en servir pour surprendre ceux qui, à tort ou à raison, estiment que sa sortie de route sera précoce. Le voilà, le vrai challenge de cette équipe ! Confronter ses détracteurs en leur démontrant qu’elle vaut mieux que ce qu’elle a démontré tout au long de la phase éliminatoire.
Frank Simon,
De la rédaction de France Football
A tous les confrères de la presse Victoria (Brésil), 11 juin 2014
nationale et internationale
Objet : Note d’information sur le départ envisagé des Lions Indomptables pour
Natal jeudi, en vue du match face au Mexique vendredi
Les Lions Indomptables du Cameroun quittent leur camp de base de Victotia jeudi ; pour Natal où ils livrent leur premier match du groupe A face au Mexique vendredi. Une fois à Natal, il est prévu une reconnaissance du terrain de jeu et une conférence de presse d’avant-match.
En attendant, cette journée du mercredi 11 juin 2014 est consacrée aux deux séances quotidiennes d’entrainement, à savoir : une en matinée et une autre dans l’après-midi. En soirée, les Camerounais vont analyser les forces et faiblesses de leur adversaire à travers le visionnage des images vidéographiques. La journée d’hier, comme la précédente, s’est déroulée sous le même principe. Volker FINKE, coach principal a commencé à esquisser une mise en place tactique basée sur le jeu dans les espaces réduits. Tous les joueurs apparaissent déjà au mieux de leur forme, excepté Sally Edgard qui se doit encore de poursuivre une mise en forme physique. C’est bien, en mi-journée que joueurs et sélectionneur ont eu leur première rencontre avec une bonne partie de la presse mobilisée pour cette 20e édition de la Coupe du Monde de foot-ball au Brésil. C’est le milieu de terrain, Jean II MAKOUN et le gardien de but, Charles ITANJE, qui accompagnaient Volker FINKE dans cet exercice. Le dénominateur commun de leurs déclarations aux journalistes, est que les préparatifs se déroulent bien pour le groupe. En soirée, autour de 21h, l’ensemble des joueurs et encadreurs ont recu la visite du ministre camerounais des Sports et de l’Education physique, ADOUM GAROUA. Ce dernier était entouré de l’Ambassadeur du Cameroun au Brésil et du Président du Comité de Normalisation de la FECAFOOT. Il y avait aussi d’autres membres de la FECAFOOT et également de la délégation officielle du Cameroun au Brésil pour ce grand rendez-vous de la planète-foot.
Le mot d’ordre du Chef de la délégation camerounaise, ADOUM GAROUA, est resté la sauvegarde par tous de l’union sacrée autour des Lions Indomptables ; afin que ceux-ci remplissent leur mission essentielle qui est d’aller le plus loin possible dans cette compétition comme dignes représentants du Cameroun et même de l’Afrique. Les prochaines rencontres entre la presse et les Lions Indomptables seront organisées une fois toutes les 48 heures, exceptés les jours de match du Cameroun. Toutefois, quelques interviews de joueurs seront possibles après les entrainements, dans une zone neutre qui sera spécialement aménagée à cet effet hors du camp de base.
Tels sont les récents éléments d’information à mettre officiellement à la disposition de la presse, en ce mercredi 11 juin 2014.
Le Team Press Officer
Raphael NKOA . T
M. Raphael NKOA . T Victoria (Brésil), 09 juin 2014
A tous les confrères de la presse
nationale et internationale
Objet : Note d’information sur l’arrivée des Lions Indomptables au Brésil et les
premières dispositions organisationnelles
Les Lions Indomptables sont arrivés au Brésil à 12h30, heure locale soit 15h30 à Yaoundé, ce lundi 09 juin 2014. C’était à bord d’un avion spécial qui transportait l’ensemble de la délégation officielle du Cameroun, sous la conduite du ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua. Avant de mettre le cap Victoria, leur camp de base, ils ont d’abord fait une escale d’une heure environ à Rio de Janeiro où de nombreux fanatiques étaient les accueillir chaleureusement, en présence de l’ambassadeur du Cameroun au Brésil. Ce dernier a d’ailleurs effectué le reste du trajet avec les Lions Indomptables jusqu’à Victoria. Une demi-heure après s’être installés dans leur chambre au Sheraton, un hôtel de 4 étoiles, les joueurs et le staff technique ont déjeuné ensemble. Occasion donnée par Volker FINKE, le coach principal, pour donner des indications sur le premier programme.
A 20h à Yaoundé, soit 17h à Victoria (Brésil), les joueurs ont eu droit à une balade à pied. En soirée, à 20h30, il est prévu une rencontre avec des officiels de la FIFA pour échanger sur quelques comodités habituelles.
La première rencontre avec la presse est prévue mardi 10 juin en mi-journée dans une salle spécialement aménagée à l’hôtel Sheraton. Les autres conférences de presse pourront se tenir une fois toutes les 48 heures, au camp de base des Lions Indomptables, exceptés les jours de match du Cameroun.
Le Team Press Officer